CHRONIQUES COMPLETES, TOME 1
Georges Palante
Editions CODA, 2006,
Notes et préface Stéphane Beau
4ème de couverture : Parler des livres qu’il lit fait
parte intégrante du travail philosophique de Georges Palante. On retrouve
d’ailleurs dans la plupart de ses livres et de ses articles des références aux
ouvrages dont il a assuré la recension dans telle ou telle revue, quelques mois
ou quelques années plus tôt. Le manque de reconnaissance de cette dimension de
« lecteur » qui est, chez Palante, au moins aussi importante que la dimension «
d’auteur », fait que l’on méconnaît beaucoup trop la valeur et la richesse de
tout ce qu’il a écrit à l’occasion de ses chroniques et de ses comptes rendus.
Et ce n’est pas rien. On peut recenser dans ce domaine cent quinze textes,
répartis dans quatre revues : soixante-huit dans la Revue du Mercure de
France, s’étalant entre 1911 et 1923, quarante-deux dans la Revue
Philosophique de la France et de l’Étranger, entre 1895 et 1913, quatre dans la Revue
des Idées (en 1904), et un unique compte rendu, daté de 1901, publié dans
la Revue Internationale de Sociologie.
Au total, Palante a rendu compte
de plus de cinq cents ouvrages écrits par quelques quatre cents auteurs. Dans
leur très grande majorité, ces chroniques ou comptes rendus ne sont pas des
pensums. Ce ne sont pas des textes secondaires, bien au contraire. Palante a
mis dans ses recensions et dans ses chroniques philosophiques autant de talent,
de zèle et d’intelligence que dans la plupart de ses autres écrits, et c’est
pour cela qu’elles peuvent se lire aujourd’hui, pour la plupart, comme des
réflexions quasi indépendantes de leurs raisons d’être originelles.
Après la publication des Œuvres philosophiques, Coda entreprend aujourd’hui celles des chroniques de Georges Palante, ce premier tome regroupant toutes celles parues au Mercure de France entre 1911 et 1923.
Après la publication des Œuvres philosophiques, Coda entreprend aujourd’hui celles des chroniques de Georges Palante, ce premier tome regroupant toutes celles parues au Mercure de France entre 1911 et 1923.
Georges Palante
Editions CODA, 2009
Notes et préface Stéphane Beau
4ème de couverture : Coda a déjà publié Georges
Palante : ses Œuvres philosophiques complètes (préfacées par Michel
Onfray) et ses Chroniques (tome 1) pour le MERCURE DE FRANCE.
Ce volume contient toutes les
chroniques que Palante a rédigées pour la REVUE PHILOSOPHIQUE de 1895 à 1913,
ainsi que des chroniques pour divers supports.
Ce dernier tome de Palante
complète et termine l’édition entreprise.
Avec le tome des Œuvres philosophiques
et le premier tome des Chroniques ce troisième volume fait que sont désormais
édités TOUS les textes actuellement retrouvés de Georges Palante.
LA PHILOSOPHIE DU BOVARYSME
Georges Palante
Éditions du Sandre, 2005
Préface Stéphane Beau
4ème de couverture : « Nul
n’échappe au bovarysme. Tout homme en subit la loi à des degrés divers et
suivant des modes particuliers. Le bovarysme est le père de l’illusion sur soi
qui précède et accompagne l’illusion sur autrui et sur le monde. Il est l’évocateur
des paysages psychologiques par lesquels l’homme est induit en tentation pour
sa joie ou pour son malheur ». Georges Palante
Georges Palante (1862-1925),
grand lecteur de Nietzsche et théoricien de la sensibilité individualiste,
analyse le bovarysme, conçu comme un principe tout à la fois politique,
métaphysique et esthétique.
Georges
Palante
Éditions
Sankeisha, 2005
Traduction
japonaise Jun-ya Watanabe. Préface Stéphane Beau
Version japonaise du livre de Georges Palante
Georges
Palante
Editions
des 1001 Nuits, 2007
Postface
et notes : Stéphane Beau
Sommaire
- La
Sensibilité individualiste
-
Anarchisme et individualisme
4ème
de couverture : Au début du XXe siècle, alors que de toute part on clame
les vertus de l’intérêt collectif, Georges Palante (1862-1925) se démarque des
penseurs socialistes, anarchistes ou libéraux de son temps. Dans ces deux
articles, « Sensibilité individualiste » (1907) et « Anarchisme et
individualisme » (1908), il leur reproche de défendre, quelle que soit leur
étiquette, des intérêts de classe dans lesquels l’individu reste toujours un
laissé pour compte. Selon lui, l’individualisme relève avant tout d’une
sensibilité : c’est un refus des illusions qui dépasse tous les clivages, un
combat perpétuel contre la société pour préserver son intégrité. Au final, même
l’anarchisme vise à reconstruire un nouvel idéal.
Redécouvert par Michel Onfray en 1990, ce lecteur passionné de Nietzsche s’est suicidé en 1925.
Redécouvert par Michel Onfray en 1990, ce lecteur passionné de Nietzsche s’est suicidé en 1925.
Maurice Drack
Editions
du Petit pavé, 2010
Préface :
Stéphane Beau
4ème de couverture : Un
roman policier écrit au début du XXe siècle par Maurice Drack (1834-1897),
auteur méconnu, pourtant précurseur de Maurice Leblanc ou de Gaston Leroux, et
qui nous offre ici un roman d'aventure imaginatif et généreux qui ravira tous
les amateurs du genre.
Une belle comtesse aveugle menacée par une marâtre sans scrupules, de mystérieux enlèvements, de « jeunes égarées » aussi sensuelles que dangereuses, une association de malfaiteurs, une confrérie de bienfaiteurs, des tziganes, des cartomanciennes, des comptables véreux ; mais aussi de l'amour, du poison, de l'érotisme, des bagarres au couteau, des prélats lubriques, des courtisanes au grand cœur, des masques, une visite gratuite des rues de Paris...
Et ce n'est là qu'un bref et très incomplet aperçu de ce qui attend le lecteur qui aura la très bonne idée de se plonger dans ce livre !
Une belle comtesse aveugle menacée par une marâtre sans scrupules, de mystérieux enlèvements, de « jeunes égarées » aussi sensuelles que dangereuses, une association de malfaiteurs, une confrérie de bienfaiteurs, des tziganes, des cartomanciennes, des comptables véreux ; mais aussi de l'amour, du poison, de l'érotisme, des bagarres au couteau, des prélats lubriques, des courtisanes au grand cœur, des masques, une visite gratuite des rues de Paris...
Et ce n'est là qu'un bref et très incomplet aperçu de ce qui attend le lecteur qui aura la très bonne idée de se plonger dans ce livre !
DE KANT A NIETZSCHE
Jules de Gaultier
Editions du Sandre, 2006
Préface et notes : Stéphane Beau
4ème
de couverture : L’essentiel de la philosophie de Jules de Gaultier
(1858-1942), philosophe original, lecteur attentif de Schopenhauer et de
Nietzsche, réside dans la certitude que « toute réalité qui se connaît
elle-même se connaît autre qu’elle n’est. » Tous les élans vers le réel sont
vains : l’homme ne peut avoir qu’une vision faussée du monde. Toutes les
reconstructions de la réalité phénoménale, même les plus prétendument
scientifiques, ne sont que des reconstitutions illusoires et mensongères de ce
qui est réellement.
Dans
ce contexte, l’homme n’a qu’une alternatives : « croire » ou « contempler » ;
soit il se noie dans le réel sans se poser de questions, à la manière du
croyant accroché à sa foi, soit il adopte, vis-à-vis du monde qui l’entoure une
attitude spectaculaire qui, si elle ne lui permet pas d’en saisir les
mécanismes profonds, l’empêche d’être la dupe de ses illusions.
Jules de Gaultier
Editions du Sandre, 2007
Préface et notes : Stéphane Beau
4ème
de couverture : Une sensibilité possédant le bonheur n’engendrerait ni
métaphysique, ni philosophie. C’est le mécontentement, c’est une sensation de
malaise qui détermine l’esprit à s’inquiéter et à se mettre en mouvement pour
chercher un remède. Au cours d’une première tentative il s’avise de vouloir
réformer la vie. La vie étant ressentie comme un mal, il lui semble que les
choses soient autrement qu’elles ne doivent être, il veut qu’elles deviennent
autres qu’elles ne sont et c’est cette tentative de réformer l’existence, cet
espoir qu’elle deviendra autre qu’elle n’est qui engendre toutes les démarches
du messianisme. Cette tentative échoue : parvenue à ses formes les plus hautes,
elle se manifeste comme impliquant une contradiction avec elle-même. Il
apparaît que sa réussite, fût elle, par impossible, possible, aurait pour effet
de révéler cette contradiction.
C’est
alors qu’une autre tentative se produit et recherche si ce n’est pas faute de
négliger un des éléments impliqués dans l’existence, si ce n’est pas en raison
de l’erreur de perspective déterminée par cette négligence, que l’existence se
révèle à sa propre vue sous ce jour défavorable. Cette seconde tentative
aboutit sous les auspices de la sensibilité spectaculaire à montrer qu’il ne
faut rien changer qu’un point de vue, et que l’existence comporte en elle-même
et en fonction du jeu immanent qui l’anime sa justification immédiate.
Jules de Gaultier
La Philosophie
officielle et la philosophie
Jules de Gaultier
Editions du sandre, 2008
Préface et notes : Stéphane Beau
4ème
de couverture : Avec La Philosophie officielle et la philosophie,
ouvrage paru en 1922, Jules de Gaultier, le penseur du Bovarysme, l’apôtre de
l’Illusionnisme, franchit une nouvelle étape dans son parcours intellectuel.
Lui qui, jusque-là, s’était surtout attaché à dénoncer les égarements du
pseudo-rationalisme et les suspectes prétentions des zélateurs du Vrai, du
Beau, du Bien, décide d’opposer à la Philosophie officielle – à ses préjugés, à
ses logiques bourgeoises –, sa propre philosophie.
«
Cet avènement d’une philosophie de la relation, écrit Jules de Gaultier, d’une
philosophie positive, l’activité de la pensée spéculative, littéraire et
scientifique l’a préparé depuis bientôt un siècle. L’heure n’est-elle pas venue
d’en faire une réalité ? »
Le
pari est excitant, mais culotté : comment en effet peut-on construire une
pensée systématique, enseignable, positive quand on part du principe que tout
est illusion, que tout n’est que fiction ? N’y a-t-il pas une forme de
contradiction dans ce projet affiché de proposer au monde une philosophie «
définitive » véritablement « rationnelle », « intellectuelle » et qui
obtiendrait ainsi, en quelque sorte, une dérogation inespérée lui permettant de
se situer « au-delà » de la fiction ? Et pourquoi l’Humanité qui, depuis des
millénaires n’arrête pas de nous rappeler que les brumes de l’inconscience et
de la fiction universelle lui conviennent très bien, se prendrait-elle
soudainement de passion pour les implacables lumières proposées par la
philosophie de Jules de Gaultier.
Jules de Gaultier
Editions du sandre, 2010
Préface et notes : Stéphane Beau
4ème
de couverture : Publiée en 1903, soit un an après son second livre sur leBovarysme,
La Fiction universelle de Jules de Gaultier rassemble huit articles
publiés entre 1897 et 1901. Si cet ouvrage prend des allures de bilan, il ne
saurait pour autant s'y réduire. Véritable livre-charnière, ouvrant sur
l'avenir, tous les thèmes des écrits futurs de J. de Gaultier s'y trouvent en
gestation plus ou moins avancée : sa prise de recul par rapport aux grands
principes que sont la « réalité », la « vérité », son approche très
nietzschéenne de la notion de morale, sa défiance à l'égard des dogmes et de la
philosophie officielle, son amour de la littérature, son attrait pour le
mysticisme… OEuvre puissante, La Fiction universelle dresse un
tableau subtil et perturbant de la réalité humaine, sur fond d'absence de
certitudes absolues.
LA CIVILISATION, SES CAUSES ET SES REMEDES
Edward Carpenter
Editions du sandre, 2009
Préface et notes : Stéphane Beau
4ème
de couverture : Edward Carpenter (1844-1929), philosophe et poète, est un
éminent représentant de l’anarchisme anglais. Proche du mouvement d’inspiration
anti-industrielle Arts & crafts de William Morris, il figure
aussi parmi les premiers activistes homosexuels. Avec une radicalité teintée
d’ironie, il pose, en substance la question suivante : si nous allons si
mal, est-ce parce que la civilisation est en crise ou, au contraire, parce qu’elle
se porte un peu trop bien ?
Philippe Ayraud
Editions Durand Peyroles, 2013
Préface : Stéphane Beau
4ème de couverture : D’une grande diversité de tons, de points de vue et de
registres, ces nouvelles trouvent leur unité profonde dans le thème des
perdants. Trajectoires individuelles broyées, destins collectifs modifiés : les
protagonistes de ces vingt-cinq récits inédits apprennent à leurs dépens, et
pour reprendre la formule de Cioran, l’inconvénient d’être né. Le lecteur y
croise d’humbles anonymes nés de la fiction, mais aussi, de Karl Marx et
Bakounine au groupe néo punk Joy Division, quelques célébrités de l’Histoire. Le
tout porté par une écriture visuelle et une bande-son très présente, comme le
souligne Stéphane Beau dans sa préface.
Lörns Borowitz
Editions du Petit Véhicule, 2013
Préface : Stéphane Beau
4ème de couverture : Lörns Borowitz est un drôle de phénomène. Il n’écrit pas, il crache ; il ne crée pas, il hurle ; il ne compose pas, il pisse ; il ne fait pas de la littérature, il éjacule, il crie, il gerbe : « la créativité revient à se branler dans un gant de toilette tiède et humide », nous prévient-il.
Âmes sensibles s’abstenir, donc : si vous êtes convaincu que la poésie est le domaine spécifique du beau, du délicat et du distingué, vous allez grincer des dents en vous plongeant dans ce livre, car Lörns manie la plume comme un terroriste islamiste la dynamite.
Bertrand Redonnet
Editions du Petit Véhicule, 2014
Préface : Stéphane Beau
4ème de couverture :
« Oh n’insultez jamais une femme qui tombe ! »
chantait le vieux poète à la barbe fleurie. Dès lors, n’insultez non plus
jamais un homme qui chute, car derrière cet homme, ou cette femme, sont
toujours les humains et leur manière de s’organiser socialement. Et surtout, il
y a l’histoire individuelle, avec ses blessures, ses coups reçus, ses espoirs
brisés, jetés au panier, ses fantasmes méprisés, ses désirs inachevés… Ainsi
Guste Bertin, personnage déjà présent dans Zozo
chômeur éperdu,
s’il est ici violent, brutal et sanguin, inquiétant même, n’en reste pas moins
l’aboutissement dramatique d’une histoire qui l’est tout autant, dès le départ.
À ce seul titre, universel, il mérite comme tout
homme constitué de ses tares, de son intelligence et des balbutiements
désordonnés de son cœur, comme tout homme qui porte sa valise sans en renier le
contenu, d’être entendu des autres hommes.
Dans ce
récit qui prend parfois les tonalités de la tragédie grecque, le lecteur ne
trouvera donc aucun jugement de valeur pour le guider, aucune notion du bien et
du mal pour le réconforter. Guste Bertin, le chevrier, se situe par-delà. Et il
nous entraîne, par la plume qui fouille son âme, dans la trajectoire chaotique,
presque maudite, des naissances promises à la chute brutale de leur destin.